séquence
N.B : les photographies sont visibles une par une en plus haute définition dans le post çi dessous
HEARTFICTION séquence
octobre 26, 2009HEARTFICTION exposition 23 octobre-14 novembre
octobre 26, 2009communiqué de presse Heartfiction – Klara BECK
Exposition MON VOISIN, côté jardins 11/09-30/09 Strasbourg
septembre 16, 2009ateliers ouverts ce week end
Mai 23, 2009novembre 11, 2008
FAMILLES
installation / projection Festival du film Documentaire – médiathèques de Strasbourg
Vous pourrez voir ce film* projeté 25 minutes avant les documentaires programmés (voir les horaires çi dessous)
PS : j’ai découpé le film en séquences afin qu’il soit visible partiellement sur ce blog. La qualité n’est vraiment pas formidable, mais cela donne une idée de l’ambiance du projet et du lien entre les séries. Celui çi qui prend vraiment sa dimension en projection sur grand écran accompagné de photographies fixes exposées en parallèle. * sauf pour les séances suivies d’une rencontre avec l’auteur * durée totale: 23 minutes
septembre 26, 2008
HEARTFICTION
Résidence / Forêt primaire de Bialowieja, Pologne / Klara Beck – POLART – CEAAC / 2008
bientôt en ligne
Me promener dans les bois Laisser le hasard des rencontres marquer les cailloux Et me permettre de remonter le fil d’une histoire Mon histoire Remonter à l’air libre tout ouvrir Regarder sentir écouter.
J’écoute cette forêt là Je laisse son mystère me retrouver Cette forêt primaire de ma patrie égarée De ma mère partie La patrie de ma mère partie Le mystère de sa forêt Remonte vers moi comme Une brume d’histoire intime.
Heartfiction est une fiction, un documentaire, une enquête, une errance entre les arbres où je reviens sur mes pas, refais concorder le temps, pour être à la fois là, maintenant et présente à mon histoire. Je raconte cet espace auquel j’appartiens et que je ne connais pas. Je reviens en moi à des temps oubliés. La forêt a brouillé les pistes convenables et convenues, a laissé approcher ces images. Beaucoup de mes travaux observent la distance entre l’homme et le monde. Dans Heartfiction, il s’agit plus directement du monde et de moi. La forme narrative du docu-fiction permet d’accéder à la dimension intime du projet, à ce qui me place dans le monde et dans ma vie. Le documentaire porte sur la perception d’une réalité passée, sur la mémoire et le souvenir, sur tout ce qui entretient les fictions intérieures, tout ce qui sous tend les mythes de notre histoire enfouie. Il est aussi une fiction rêveuse qui fait cohabiter les projections intimes, la réalité factuelle et la pression extérieure. Comme dans les autres travaux de l’ensemble “ici et les autres”, j’essaye d’établir ce point de contact entre des univers intérieurs et extérieurs, où l’extérieur, le monde, est considéré à la fois horizontalement, comme espace géographique fait de nature sauvage et de lieux domestiqués, et verticalement dans sa continuité historique de mémoires accumulées. Je veux faire de ce contact un point de rencontre pacifique dans le voisinage des arbres. Ils sont sources et cadres ; chacun d’entre eux un monde d’espaces et d’histoires autonomes. Car l’Arbre est une expansion immobile et nourricière qui porte dans ses entrailles les mystères de la vie et de la connaissance. L’apaisement qui vient de la rêverie à proximité des arbres tient de leur solidité, de leur immobilité d’êtres enracinés, et en même temps de cette plasticité qui leur permet de chercher en bas dans la terre la force d’aller par toutes les fibres aériennes de leur structure vers le ciel et la lumière. La rêverie nous porte à les saisir pour ce qu’ils sont : des planètes, des galaxies, des univers. Sous leur ombrage, si l’été est calme et chaud, dans le bruissement à peine audible des feuilles, notre rêverie vraie, spontanée, éphémère, nous emporte dans l’harmonie de leurs formes et de leurs textures vers une rondeur ancienne. Et si nous les savons naissants, grandissants et un jour mourants, leur temps nous semble une éternité et leur devenir nous échappe pour partager un instant avec eux, leur vie à l’échelle d’un monde entier. Ainsi dans le rêve et la présence, ils sont les témoins de mes rencontres et mes compagnons.
« ZOO » sortie en septembre aux éditions kehrer
août 29, 2008ZOO
« ZOO » éditions Kehrer
“Au zoo” s’inscrit dans un ensemble appelé “Ici et les autres” . Ces travaux parlent de l’écart entre l’homme et le monde et l’observent chercher sa place dans la ville et dans la nature. Ce monde qui l’entoure est considéré à la fois horizontalement, comme espace géographique fait de nature sauvage et d’espaces domestiqués, et verticalement dans sa continuité historique de mémoires accumulées. Ainsi je ressens comme une oscillation entre un retour à la nature, qui nous ramène à la vulnérabilité de notre condition humaine, et à l’opposé, un désir presque forcené d’une inscription dans des villes conçues de moins en moins à échelle humaine et qui nous enivre d’immortalité. La rencontre – collision – avec l’un comme avec l’autre univers se produit rarement en douceur. Elle ressemble plutôt à une météorite entrant avec un fracas étouffé dans l’atmosphère. Ainsi, dans ce léger malaise, le point de contact me semble presque toujours glissant, en léger décalage, comme une interrogation posée sur une certitude. “Au zoo”, ouvre la possibilité d’une rencontre dans la ville avec une nature “sauvage”. Il y a de la nature dans les villes, de la “nature-de-ville” ; des animaux domestiques, de la végétation urbaine, ainsi qu’une faune urbaine sauvage. Toute cette nature est liée à son environnement. Elle s’inscrit et interfère dans notre quotidien, elle prend sa place dans le monde urbanisé, appartient à notre système. Le zoo, c’est tout autre chose; c’est le paradoxe d’une rencontre au coeur de la ville avec une nature “sauvage, non domesticable” qui y est à la fois protégée et dénaturée. Mais on constate vite que cette nature n’a de sauvage que le souvenir, et bientôt ce sera le mythe; elle n’est désormais ni sauvage, ni domestiquée. C’est donc une bien curieuse chose qu’un zoo, nous offrant un contact avec une nature si éloignée de tout ce qui est naturel qu’elle apparaît aussi anachronique qu’un dinosaure. Ainsi, je vois le zoo comme un espace magique n’appartenant ni au monde sauvage, ni au monde domestique; à cheval entre réel et imaginaire, un monde suspendu entre présent et passé où le temps n’a plus prise , où la géographie initiale est abolie et reconstruite nous offrant une prise déstabilisante avec la nature. Lieu créé pour comprendre et conserver, apprendre et préserver, le zoo propose la plus grande proximité du plus lointain, du plus inaccessible, la contemporanéité d’une vie, d’un monde qui n’existent parfois déjà plus. Il participe au projet encyclopédique des hommes et à leur souci taxinomique. Et en même temps il ouvre un espace à l’expérience de la force et de la cruauté des cris, des odeurs, des couleurs d’une nature qui nous échappe. Il crée de la sollicitude et de l’admiration. Mais au delà du désir d’apprendre et de comprendre, il éveille la nostalgie de la puissance naturelle d’un désir plus brutal de seulement prendre.
Klara Beck /Zoo/ éditions kehrer
Authors: Francis Brisbois, Klara Beck Artists: Klara Beck
Hardcover ca. 23 x 23 cm ca. 120 pages ca. 60 duotone ills. German/French available soon ISBN 978-3-939583-84-4 ca. 30 Euro 2008
HEARTFICTION photos de l’exposition 23 octobre-14 novembre
octobre 30, 2009MOVING-LINES exposition collective/offenburg
octobre 26, 2009Strasbourg : Vol de l’exposition « mon voisin, côté jardins »
septembre 18, 2009L’exposition « Mon Voisin, côté jardins » de Klara Beck organisée par l’association POLART, installée jeudi 10 septembre Place du marché aux Poissons à disparu dans la nuit de samedi à dimanche 13 septembre. Par conséquent, le public ne pourra pas la voir comme prévu entre le 11 et le 30 septembre. Il n’en reste plus que ces quelques photos… L’artiste lance un appel aux « ravisseurs » pour qu’ils veuillent bien lui restituer ses œuvres.
Dans la forêt, ALsace 2006-2007
décembre 12, 2008